Le 05 mai de l’année, la sage femme est à l’honneur au niveau mondial.
Cette année 2023, cette journée a été placée sous le thème international « de l’évidence à la réalité ». En effet aucune activité officielle y relative n’a été organisée à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele au Nord-est de la République Démocratique du Congo, hormis quelques organisations locales au niveau des territoires.
Ceci étant dû à certaines questions liées à l’organisation et à la logistique, a confié à la presse la présidente provinciale de la corporation des sages femmes du Haut-Uele tard dans la soirée de vendredi, au sortir d’une réunion du directoire sur les perspectives de ma célébration dans un avenir proche de ladite journée.
Dans son argumentaire, l’infirmière Alphonsine Bawela a appelé à la prise de conscience collective du travail de la sage femme dans la protection des vies lors des accouchements.
« Celui qui travaille à la main on l’appelle artisan. Celui qui travaille avec sa tête, est un scientifique pourtant celui qui utilise son esprit est appelé artiste : la sage femme renferme toutes ces qualités, et voilà ce qu’elle représente. Rien ne se fait donc pas sur cette terre sans l’implication de la sage femme. J’en appelle ainsi à toutes les sages femmes de prendre en considération ce qu’elles font dans la sauvegarde de la vie humaine pendant les accouchements et je leur souhaite en amont bonne fête. Nous nous organisons de manière à célébrer notre journée vers la fin de ce même mois ( le 30 au plus tard) », a lancé cette professionnelle de santé.
Occasion faisant le larron, l’infirmière Alphonsine Bawela a rappelé la dernière mission qui l’avait conduite à Kinshasa fin 2022, aucours de laquelle les nouvelles notions sur le métier de la sage femme ont été enseignées, notamment les nouvelles techniques de curetage, lesquelles l’organisation mondiale de la santé a formellement interdit les anciennes pratiques de traitement.
Moïse Azanga.