Des réactions fusent d’un peu partout depuis l’effondrement, le vendredi 15 septembre dernier, du pont Bomokandi jeté sur la rivière éponyme, à la hauteur de Gombari, dans le territoire de Watsa, à plus ou moins 150 kilomètres de la ville d’Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele, au nord-est de la République Démocratique du Congo.
La dernière en date est du juriste Engassa Bayaa Ayoku Aimé-François, avocat conseil de la direction provinciale de l’Office des Routes qui déplore ce jeudi 21 septembre, ce drame issu des actes de vandalisme orchestrés par des inciviques en juillet dernier.
Droit dans ses bottes, cet avocat de profession, qui malgré l’hypothèse de la vétusté de cet ouvrage, charge le président du conseil provincial de la fédération des entreprises du Congo/Fec Haut-Uele, auteur du mot d’ordre sur l’incivisme fiscal d’il y a deux mois sur l’étendue du territoire provincial ; et des politiciens en perte de repère, avides du pouvoir et qui ne rêvent que renverser l’Exécutif Baseane avec des procédés non démocratiques ayant conduit à la dégénération de la situation jusqu’à briser les barrières et brûler le pont bascule qui aidait à réglementer le tonnage des camions.
» Cette responsabilité incombe à la Fec, au chauffeur ainsi qu’au propriétaire du camion comme civilement responsables. La victime de ce comportement incivique incité par la FEC de Cyrille Ekolo est la paisible population qui ne sait plus se mouvoir comme auparavant, alors que le Gouvernement Provincial dirigé par le pragmatique Christophe Baseane Nangaa sous la vision du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a toujours fait de son mieux pour maintenir cette route qui est pourtant de compétence du pouvoir central », a-t-il soutenu.
En effet, ce proche du régime et fidèle à la vision du chef de l’État dans l’entité, appelle la population du Haut-Uele qui ne jure que par la réélection de Félix Tshisekedi pour un second mandat, à l’extrême vigilance et à se détourner des politiciens véreux qui ne privilégient que leurs intérêts égoïstes en lieu et place de l’intérêt général des congolais.
Par ailleurs, M. Engassa Bayaa Ayoku Aimé-François suggère au gouvernement provincial du Haut-Uele de réinstaller le pont bascule aux postes de péage et de contrôle de Bho et Apodo sur la RN 26 afin de sécuriser les différents ouvrages routiers (les ponts principalement).
Il sied de rappeler que depuis l’effondrement de ce pont, plusieurs bouches imputent la responsabilité au numéro un de la FEC/Haut-Uele depuis les dernières émeutes suite à son appel à l’incivisme fiscal, occasionnant le saccage de plusieurs postes de péage et des barrières de sécurité à travers la juridiction.
Loin d’être prophète du malheur, le Gouverneur de Province, Christophe Baseane Nangaa avait pour sa part, prévenu les opérateurs économiques, en date du 04 août lors de la cérémonie de signature du dernier protocole d’accord inclusif Gouvernement Provincial- FEC-FENAPEC et sociétés civiles, sur les risques sécuritaires et défectueux des infrastructures routières, qu’engendreraient ces manifestations.
La Rédaction