La journée internationale de la liberté de presse est célébrée le 03 Mai de chaque année.
Outre le thème choisi pour ce 30ieme anniversaire, « Façonner un avenir de droits : La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme »,le journaliste Moïse Azanga saisit cette opportunité d’argumenter que le souci des professionnels des médias de ces derniers est de prôner la paix et penser à la démocratie.
Pour ce journaliste actif et actuel directeur de la radio communautaire Nava, émettant dans la ville d’Isiro sur 99.0MZ, cette journée dédiée à la presse doit être un moment de réflexion et d’interpellation aux décideurs et qui ont l’obligation d’assurer la liberté de la presse de bien jouer leur rôle et d’instruire ceux qui la bloquent de revenir au bon sens étant donné que les journalistes sont dotés des instruments tant juridiques que déontologiques et ne doivent pas faire objet de pression extérieur.
«Aujourd’hui c’est un grand jour ,un jour d’interpellation de tout un chacun , celui qui a pris la liberté de presse en otage de lancher. Les journalistes se servent d’abord des lois du pays,ensuite l’éthique et déontologie de leur travail.
La ligne éditoriale de l’organe de presse et la conscience professionnelle sont là les gardes-fou des journalistes qui les encadrent dans l’exercice de leur fonction.
Mais hélas! Nous constatons de fois que les journalistes font face à des menaces, intimidations ainsi qu’à d’autres conditions déplorables. cette journée doit nous interpeler. Nous devons éviter toutes ces anti-valeurs . Et surtout qu’à cette année électorale, certaines personnes ont tendance à mettre en place les manœuvres qui menacent le professionnalisme des journalistes», a regretté Moïse Azanga avant d’appeler ses confrères à la vigilance et au respect des textes légaux qui régissent la profession.
«Nous journalistes, nous devons renforcer nôtre vigilance en respectant les différents instruments qui nous encadrent surtout pendant cette période électorale. Ne cédons pas aux menaces extérieures, à la manipulation ou au fanatisme susceptibles à nuir à notre profession, à notre liberté et même à notre vie.» a-t-il conclu.
Moïse Azanga depuis Isiro